La Nouvelle société civile congolaise, coordination urbaine de Butembo (Nord-Kivu), plaide pour l’implication des députés nationaux afin que la justice soit rendue aux victimes des manifestations anti-MONUSCO et que ces dernières soient remises dans leur droit.
Maître Katembo Mirembe s’est exprimé samedi 26 juillet à l’occasion de la commémoration du 3ème anniversaire depuis la mort de plus de 10 civils tués en ville de Butembo lors des manifestations des civils, exigeant le départ de la MONUSCO.
Selon le coordonateur de la Nouvelle société civile congolaise, le dossier est documenté, les députés nationaux peuvent faciliter la tâche aux familles des victimes pour que la justice s’en saisisse.
“Jusqu’aujourd’hui, les veuves, les orphelins qui étaient restés n’ont jamais été remis dans leur droit. Nous sollicitons à ce que les représentants de la population puissent s’approprier cette question afin de saisir le ministre de la Justice pour voir comment engager les poursuites auprès des instances compétentes. Il faut qu’il y ait l’implication de la justice afin que les victimes soient dans leurs droits”, plaide-t-il.
Le 26 juillet 2022, plus de 10 civils avaient perdu la vie dans des manifestations alors qu’ils exigeaient le retrait des sasques bleus de la MONUSCO au pays, et plus particulièrement dans la partie Est.
Trois ans après, la Nouvelle société civile regrette que les victimes soient abandonnées et qu’aucune justice n’ait jamais été faite.
Claudine Mulengya




























