La coordination territoriale de la société civile forces vives du territoire de BENI, (Nord-Kivu), plaide pour la réactivation du “Centre de coordination des opérations“ (CCO), jadis opérationnel dans ce territoire déchiré par un activisme accru des groupes armés locaux et étrangers, dont l’ADF. Ce cadre, selon la société civile, devra permettre “la bonne gestion“ des alertes de la population, sur les mouvements des rebelles ougandais de l’ADF dans la région.
Dans une interview accordée la presse patriarcale, jeudi 1er septembre, le président des forces vives du territoire de Beni, a révélé que nombreuses attaques des rebelles ougandais de l’ADF sont, dans la plupart de cas, précédées par des alertes de la population, non prises en compte par les outils de sécurité.
Omar Kalisya, fait savoir que la composition de ce “CCO” devra intégrer les acteurs de sécurité ainsi que de la société civile en vue de maintenir un climat de collaboration permanente dans la gestion de la menace qui pèse sur plusieurs villages, localités et agglomérations du territoire de Beni.
« Quant à ce qui concerne la gestion des alertes, c’est là qu’il y a encore la grande faiblesse dans ces opérations. La plupart des alertes que nous avons, nous les envoyons aux FARDC, il se pose qu’il ait un problème de communication dans ce genre là entre FARDC-UPDF. Pour savoir si réellement les alertes sont entrain d’être capitalisées, il faudra qu’on organise encore le CCO qui était jadis, où il y a les membres de la société civile, il y a les FARDC et l’UPDF, et là on aurait déjà une idée sur la gestion conforme des alertes. C’est trop grave quand la population remonte l’information par rapporte au mouvement de l’ennemi, mais au lendemain l’ennemi vient tuer la population alors qu’elle pensait avoir alerté pour se faire protéger par son armée » a-t-il expliqué.
Il sied de rappeler que plusieurs entités du territoire de Beni, demeurent sous la menace permanente des rebelles ougandais de l’ADF. Ceux-ci massacrent les civils, incendies des maisons d’habitations, des véhicules et pillent des biens et des bétails.
La Rédaction



























