Les coordinations de la société civile, forces vives de Butembo, Beni et des territoires de Beni et Lubero, ainsi que le conseil de la jeunesse de la ville de Beni, au Nord-Kivu dénoncent la vulnérabilité de la population dans la province du Nord-Kivu. Une conséquence de l’insécurité entretenue par les ADF et les M23.
Lors d’un point de presse tenu ce mardi 1 avril 2025 en ville de Butembo, la société civile, dans son ensemble, a réaffirmé son soutien à la souveraineté et à l’indivisibilité de la RDC. Elle a dénoncé également les violations des droits humains et les pillages des biens de la population.
“La société civile dans son assemble avec la jeunesse en accord avec la population soutiennent l’indivisibilité, la souveraineté nationale consacrée dans la constitution. Nous disons non au bain de sang, non au déplacement de la population. Des milliers de personnes tuées à Goma, à Bukavu, au Sud de Lubero, à Rutshuru c’est trop. Ça doit s’arrêter. Nos frères et soeurs vivent aujourd’hui dans des conditions de vulnérabilité accrue dans les zones de déplacement sans assistance aucune d’autres sont recherchés à cause de leurs opinions“, déclarent-elles.
Au regard de cette situation, les forces vives insistent qu’il est temps de restaurer la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
“Nous pensons qu’il est plus urgent pour que les ADF soient neutralisés et élargir les opérations FARDC-UPDF contre tout groupe armé négatif qui troublent la population pour stopper le bain de sang“, ajoutent-elles.
Dans cette même déclaration, les coordinations de la société civile des villes de Butembo, Beni, et territoires de Beni, Lubero et le conseil de la jeunesse de Beni ville recommandent au gouvernement congolais de respecter ses engagements dans les opérations Shujaa, les principes de recevabilité de ses opérations à la population. Elles appellent enfin la population à la vigilance et à la sérénité et à éviter le jeu des ennemis.
Claudine Mulengya, depuis Butembo




























