Le Réseau communautaire pour la protection des enfants (RECOPE) tire la sonnette d’alarme sur l’exploitation sexuelle et économique des mineurs dans l’agglomération de Cantine, située en chefferie des Baswagha-Madiwe, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).
Selon cette organisation de défense des droits de l’enfant, de nombreuses filles sont contraintes de travailler dans des maisons de tolérance et des bars, sous prétexte d’avoir été accueillies par des proxénètes en tant que déplacées de guerre.
Monsieur John Bwanakawa, un défenseur des droits de l’enfant à Cantine, condamne fermement cette exploitation sexuelle des mineurs et appelle les autorités judiciaires à intervenir contre les auteurs.
« C’est avec un grand regret et une grande consternation que nous avons constaté l’exploitation sexuelle et économique des enfants. Certaines personnes de mauvaise foi utilisent ces enfants dans des maisons de tolérance et dans des petites boutiques. Nous avons constaté que ces enfants sont privés de leurs droits. Nous condamnons fermement cette façon de faire de certaines personnes dans notre agglomération, » dénonce-t-il.
Il convient de noter que cette situation préoccupante à Cantine est le résultat d’un surpeuplement, conséquence d’un déplacement massif de la population en raison de l’insécurité persistante, alimentée par les présumés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
La Rédaction



























