Les infirmiers et agents administratifs non médecin de la zone de santé de Mutwanga dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu ont convenu ce mercredi 08 mars de suspendre leur mouvement de grève sèche lancée un jour avant.
Cette décision est la conséquence d’une rencontre qui a mis au tour d’une même table les grévistes et les autorités de la zone de santé autour du chef de secteur de Ruwenzori, Monsieur Bozi Sindiwako qui a joué au sapeur pompier afin d’amener les parties prenantes à trouver un terrain d’entente en vue de la reprise des activités de santé dans les structures sanitaires de la zone.
Jacob Mbusa Limbali, secrétaire sectionnaire principal de l’Union nationale des infirmiers et infirmières du Congo dans la zone de santé de Mutwanga (UNIIC/Mutwanga) qui est se dit satisfait du compromis trouvé autour du chef de secteur appelle ses collègues à reprendre leur travail dès ce jeudi 09 mars.
” À l’issue de la réunion que nous avons eu avec nos autorités autour du chef de secteur, nous venons de décider de lever le mouvement de grève. J’appelle tous les collègues à reprendre le travail dès demain jeudi“, a-t-il déclaré à la presse de Mutwanga, chef-lieu du secteur de Ruwenzori.
De son côté, le président de l’ordre des infirmiers de la zone de santé de Mutwanga s’est dit rassuré de la promesse faite l’autorité sectorielle dans la recherche d’une solution à cette situation
“L’OBLC, une organisation de lutte contre la corruption est entrain de suivre cette affaire. Avec aussi la rencontre avec les autorités, nous venons de décider de lever la grève. Le processus est encore en vue d’arrêter les détourneurs“, a dit Kambale Wanza au cours d’un entretien téléphonique avec WWW.RTPA.CD
Dans une correspondance adressée lundi 06 mars au gouverneur militaire du Nord-Kivu, le secrétaire sectionnaire de l’Union nationale des infirmiers et infirmières du Congo dans la zone de santé de Mutwanga avait annoncé la déclaration de la grève sèche de 72h après avoir fait part de leur mécontentement vis-à-vis de la lenteur que prend le cours de traitement du dossier de détournement présumé de leurs primes de risque de trois (3) ans estimées à soixante-dix-huit mille six cent quatre-vingt-cinq point sept dollars (78 685,7$).
Serge Mulimani




























