Le Représentant légal et mondial de l’Église évangélique du rite africain, (EERA), a réagi dimanche 1er janvier au déploiement des forces régionales de la Communauté de l’Afrique de l’Est, (EAC), dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ces troupes sont déployées en vue de combattre avec les forces régulières congolaises, tous les groupes armés locaux et étrangers, auteurs des troupes sécuritaires permanents dans cette partie du pays. Néanmoins, le Patriarche El Shamir Kalwaghe Josué veut voir le gouvernement fixé le peuple congolais sur “le délai imparti” à cette mission régionale dans les provinces sous l’emprise des détenteurs illégaux d’armes.
Pour le Patriarche, le gouvernement congolais devrait le plutôt mettre la population au courant du temps que les soldats des pays membres de l’EAC vont passer dans l’Est du pays en train d’appuyer les FARDC dans la traque des groupes armés nationaux et étrangers. Il évoque également la nécessité pour Kinshasa d’éclairer la population sur le vrai mandat de cette force, qui ne pourrait pas, selon lui, demeurer dans les provinces de l’Est, comme une seconde mission d’observation pendant que les citoyens congolais continuer à être exécutés par l’ennemi.
“Certes, le pays a besoin d’aide pour sortir de la crise sécuritaire dans l’Est. Néanmoins, nous voudrions que le gouvernement congolais fixe le peuple congolais sur certaines questions relatives au mandant de cette force sous-régionale. C’est notamment sur “le délai imparti à la mission de ces contingents dans l’Est du pays”. Les autorités congolaises doivent fixer l’opinion sur le vrai mandat de cette force de l’EAC qui risque à son tour de demeurer dans l’Est de la RDC comme une mission d’observation et de documentation des crimes et autres exactions commis contre les populations civiles”, a écrit le Père de l’Afrique, dans son message de fin d’année.
Le Représentant légal et mondial de l’EERA pense ainsi que les populations civiles, victimes des violences armées dans l’Est de la République démocratique du Congo ont plus besoin des actions concrètes d’imposition de la paix.
Il salue toutefois l’engagement des Chefs d’États membres de l’EAC qui s’impliquent de bonne foi dans la recherche active des solutions durables au problème d’insécurité dans l’Est de la RDC. Cet engagement pour la promotion de la paix dans la sous-région mérite un appui des congolais a-t-il conclu.
Didy Vitava




























