Les enquêteurs de la Mission onusienne en RDC, séjournent depuis jeudi 29 Septembre, au poste frontalier de Kasindi-Lubirihya en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Ils mènent des enquêtes approfondies sur les meurtres et autres bavures dont sont présumés auteurs, des casques bleus de la MONUSCO, du contingent tanzanien, qui avaient forcé leur entrée sur le sol congolais, dimanche 31 juillet dernier, à partir de la barrière de la Direction générale de migration, (DGM), Kasindi.
Aussitôt arrivés dans la cité frontalière de Kasindi, ces experts de l’ONU ont affirmés le début de ces enquêtes et ont appelés les victimes de cette barbarie à garder confiance en la justice congolaise et internationale.
Ils se sont entretenus avec le comité de sécurité local et les victimes avant de recevoir la délégation de la société civile, forces vives sous noyau du groupement Basongora, qui leur a remis le rapport de monitoring sur cet incident.
Lors de leur adresse aux victimes, l’un de ces enquêteurs a fait savoir que la MONUSCO suit de très près la situation. Il a rassuré qu’une solution est envisagée pour rétablir les victimes dans leurs droits.
Au sortir de ces échanges, le vice-président de la société civile forces vives de Basongora, Joël Kitausa, a dit garder ses attentes sur la réparation des préjudices causés par cette les soldats onusiens. Il indique que les habitants et les victimes n’attendent que la réparation des dommages.
Rappelons que le 31 Juillet dernier, les militaires de la brigade d’intervention de la MONUSCO, avaient ouvert le feu sur les civils à Kasindi, à la frontière congolo-ougandaise. Ces derniers avaient forcé leur passage dans cette cité frontalière alors que les habitants s’y opposaient. Au cours de cet incident, des pertes à vie humaines ainsi que plusieurs autres dégâts matériels avaient été déploré.
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