La rentrée scolaire, édition 2022-2023, intervenue lundi 5 septembre dernier, sur toute l’étendue du territoire national congolais, n’est toujours pas effective dans les écoles primaires et secondaires de l’agglomération de Isonga, située dans le groupement Bunyuka en chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni, (Nord-Kivu).
Selon le préfet de l’Institut Isonga qui s’est confié à RTPA.CD ce vendredi 9 septembre, le climat sécuritaire délétère dans cette entité est à la base de l’hésitation des enseignants ainsi que des apprenants à reprendre le chemin de l’école.
Il parle notamment des attaques des présumés miliciens mai-mai signalées dans l’entité contre les positions des militaires des FARDC, la nuit de samedi 3au dimanche 4 et dans la matinée du mardi 6 septembre dernier, d’avoir occasionné un nouveau déplacement des habitants dont des écoliers, élèves et enseignants.
“Il n’y a d’activités dans la région suite aux affrontements entre mai-mai et FARDC, des attaques des ADF. La population a déjà déménagé, donc personne n’y est plus, la région les activités n’évoluent plus. A Isonga il y a trois écoles, notamment E.P et Institut Isonga et E.P Kisumbura…” a-t-il déclaré.
Ce responsable scolaire plaide pour une implication urgence des autorités en vue de sauver l’instruction et l’éducation des enfants de la région. Il estime que seule la restauration de l’autorité de l’État dans la zone permettra le retour de la population ainsi que la reprise des activités socio-économiques.
Il convient de préciser qu’au démarrage de cette nouvelle année scolaire, des mouvements de migration des apprenants ont été signalés dans plusieurs écoles de la chefferie des Bashu. Ceux-ci, en majorité, prenaient la direction de la ville de Butembo, où sévit un climat de sécurité favorable aux enseignements scolaires.
La Rédaction



























