Dans le souci d’amener les écoles maternelles et secondaires à fonctionner dans le respect strict des instructions édictées par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, (EPST), et de mettre fin aux antivaleurs qui gangrènent le système éducatif le premier mois de la rentrée scolaire, un forum éducatif a été convoqué, mardi 06 septembre à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami par le gouverneur de province, Nathan Ilunga Numbi pour réfléchir, de commun accord, sur l’étude de faisabilité portant fixation du taux des frais scolaires à verser par élève.
Ce forum éducatif a regroupé différents acteurs pédagogiques à savoir les Directeurs de deux provinces éducationnelles, leurs IPP et DIPROSEC, les comités de parents, les membres de la société civile ainsi que d’autres acteurs pédagogiques influents de toutes les couches de la population.
Dans sa communication, le gouverneur de province, Nathan Ilunga Numbi a indiqué que cette rencontre se veut un cadre de réflexion pour dégager un consensus sur cette épineuse question qui fait toujours objet d’un sujet de mécontentement des parents d’une part, et des enseignants, d’autre part.

Après 3 heures d’échanges fructueux entre le gouverneur de Lomami et ses hôtes, des propositions raisonnées sur base du vécu quotidien des parents lomamiens, ont été formulées par les participants pour que les parents comprennent les tenants et les aboutissants de cette année scolaire 2022-2023, dont l’arrêté provincial portant “fixation des frais de scolarité” sera signé et publié dans les jours avenirs.
Selon le PROVED de l’EPST Lomami 1, il s’agit de la mise en place dans un bref délai, d’une commission ad-hoc chargée de finaliser le travail du jour et mettre à la disposition de tous, l’essentiel de ce qui sera pris comme arrêté par le patron de l’exécutif provincial. Alain Muimbi Muimbi qui a saisi l’occasion pour saluer cette initiative de l’autorité provinciale, a, par ailleurs, fait savoir que les frais scolaires qui seront fixés, rencontreront l’assentiment des parents et même de l’enseignant du secondaire pour le motiver afin de bien veiller à la qualité de l’enseignement.
Abordé par la presse au sortir de cette réunion, Rany Mukendi Kalala délégué de l’inter syndicat du territoire de Ngandajika a d’abord salué le caractère inclusif de ces échanges, bien avant de révéler la mouture qui été proposée à l’autorité provinciale et nécessitant une étude de finalisation.
«(…) Comme mouture faite à l’autorité, nous lui avons demandé d’arrêter un montant de 4.000 FC par mois pour le secondaire général et 4500 FC pour le secondaire normal technique. A la différence de nos deux villes, nous lui avons demandé d’ajouter 500 FC pour marquer cette démarcation entre les villes et les territoires. Vous allez vous rendre compte que pour une année, on ne va pas dépasser 50.000 FC » a-t-il indiqué.
Ayant pris part à cette rencontre, l’Inspecteur principal provincial, (IPP), de la province éducationnelle Lomami 2, a fait savoir que les propositions faites au gouverneur, tiennent aussi compte des instructions du gouvernement central qui ne ménage aucun effort pour pérenniser et consolider la gratuité de l’enseignement de base. Innocent Lusiene Ikom se dit satisfait de voir la participation active des syndicalistes et acteurs de la société civile à cette rencontre.
Il sied de signaler que la rencontre s’est déroulée en présence du vice-gouverneur, Jean-Claude Lubamba Mutombo, du ministre provincial a.i de l’EPST ainsi que quelques membres du cabinet du gouverneur, dont son directeur, Maître Freddy Mashika Nsamba.
Cellcom. Gouvernorat Lomami avec RTPA.CD



























