3ème numéro de la Chronique biblique « C’est Ton Jour » : Noël, la promesse accomplie, le rédempteur est là

Titre : Noël, la promesse accomplie, le rédempteur est là
Auteur : Milonde Josias Kamil
Les citations bibliques et versets bibliques sont maintenus fidèlement selon la version Louis Segond
Av. JC : Avant Jésus-Christ
JC : Jésus-Christ
Ap. JC : Après Jésus-Christ
©2025

I. SOMMAIRE

Que la paix du Seigneur Jésus-Christ abonde dans vos cœurs, chers lecteurs de notre chronique « C’est Ton Jour ! »

Alors que l’année 2025 tire à sa fin, nous profitons de ce moment pour vous exprimer toute notre gratitude. Vous avez été nombreux à nous lire, à nous suivre et à nous encourager à travers vos messages, vos partages, vos prières et votre fidélité dans notre chronique, diffusée sur rtpa.cd. Grâce à vous, cette œuvre continue de toucher des vies et d’élever le nom du Seigneur. En cette saison de Noël, où le monde célèbre la naissance du Sauveur, nous vous proposons un nouveau numéro spécial, riche en espérance, en vérité et en réconfort spirituel. Il porte pour titre : « La promesse accomplie : Le Rédempteur est là »

Depuis la chute de l’humanité dans le jardin d’Éden, un espoir a été semé au cœur de l’histoire : celui de la venue d’un Rédempteur, le sauveur du monde. Dieu, fidèle à sa parole, a annoncé par les prophètes, à travers les siècles, la venue d’un Messie qui sauverait son peuple. Cette promesse, transmise de génération en génération, était le fil conducteur de la foi d’Israël. Et lorsque le temps fut accompli, dans la simplicité d’une crèche à Bethléem, la parole devint chaise : Jésus-Christ était né. La naissance de Jésus-Christ n’est pas un simple événement historique, c’est l’accomplissement glorieux d’une promesse éternelle.

À travers cet article, nous allons explorer les fondements, les étapes de l’accomplissement des promesses de Dieu dans notre vie et la portée spirituelle de la promesse accomplie du Messie.

II. LES ÉTAPES DE L’ACCOMPLISSEMENT DES PROMESSES DE DIEU DANS NOTRE VIE

1. Première étape : L’annonce de la promesse
Toute œuvre de Dieu commence par une parole prononcée, une promesse annoncée, un engagement divin révélé à l’homme. Dans le grand plan du salut, Dieu n’a jamais agi sans d’abord communiquer ses intentions. Avant que le Messie ne naisse, Dieu avait annoncé sa venue depuis les temps anciens, dès le jardin d’Éden (Genèse 3 :15), puis à travers les patriarches, les prophètes et les alliances successives.
L’annonce d’une promesse divine n’est pas un simple discours : c’est une déclaration prophétique qui appelle l’homme à la foi, à l’espérance et à la préparation. Sans cette première étape, aucune attente ne serait possible, aucun espoir ne pourrait naître. C’est pourquoi, pour que la promesse de Dieu s’accomplisse, elle doit d’abord être clairement annoncée, entendue, crue.
Dieu n’annonce pas Ses promesses dans un vide spirituel, mais souvent dans un temps de crise, de chute ou de désespoir. Dans Genèse 3 :15, alors que l’homme vient de pécher et d’être chassé de la présence divine, Dieu ne termine pas sur une note de jugement. Il introduit une espérance messianique : un jour, la postérité de la femme écrasera la tête du serpent. C’est là la première promesse messianique, aussi appelée le protévangile.
Cette annonce montre un Dieu qui agit avant même que l’homme le demande, révélant Sa grâce et Sa souveraineté.
L’annonce de la promesse sert à révéler l’intention divine. Dieu ne laisse jamais Son peuple dans l’ignorance de Ses plans (Amos 3 :7). Elle crée une foi active, la promesse nourrit la foi et appelle à la patience (Romains 10 :17). L’annonce initie une préparation spirituelle, comme ce fut le cas avec Israël, qui a été enseigné à attendre le Messie pendant des siècles.
L’annonce ne garantit pas l’immédiateté : elle peut être suivie d’un long temps d’attente, car Dieu agit selon Son calendrier parfait. Entre Genèse 3 :15 et Luc 2, des siècles se sont écoulés. Entre les prophéties d’Ésaïe et la naissance de Jésus, il y a environ 700 ans. Cela montre que la foi doit s’exercer dans la patience.
Dans notre vie, Dieu commence toujours par parler avant d’agir. Si nous apprenons à reconnaître Sa voix et à croire en Ses promesses, nous pouvons tenir ferme malgré les délais. Il est écrit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » (Matthieu 24 :35).
L’annonce d’une promesse divine est une démonstration de la fidélité, de la grâce et de l’amour de Dieu. C’est la première étape qui alimente l’espérance, prépare la foi et structure l’histoire du salut. Dieu ne fait rien au hasard. Chaque annonce prophétique est un jalon vers la manifestation de Sa gloire. Croire à l’annonce, c’est déjà entrer dans le processus d’accomplissement.

2. Deuxième étape : Dieu confirme sa promesse

Après l’annonce, Dieu passe souvent par une étape de confirmation pour fortifier la foi de celui qui a reçu la promesse. La confirmation est une manifestation supplémentaire, un rappel ou un signe que Dieu est sérieux et fidèle dans ce qu’il a déclaré.
Dans la Bible, on voit que Dieu confirme ses promesses de plusieurs manières :
Par la répétition de la promesse : À Abraham, Dieu a répété la promesse plusieurs fois (Genèse 12 :2-3 ; 15 :5 ; 17 :4-6). Cela a renforcé sa foi et l’a gardé attaché à l’espérance.
• Par des signes ou des songes : Dieu a confirmé à Joseph sa destinée par deux rêves semblables (Genèse 37). La répétition des songes était une confirmation divine (cf. Genèse 41 :32).
• Par l’intermédiaire d’autres personnes : Parfois, Dieu utilise des prophètes, des anges ou des croyants pour affirmer ce qu’il a déjà dit. Par exemple, l’annonce de la naissance de Jésus fut confirmée à Marie par l’ange, puis à Joseph, puis aux bergers, et enfin aux mages (Luc 1-2 ; Matthieu 1-2).
• Par des circonstances providentielles : Certaines situations ou événements arrivent d’une manière qui confirme clairement la main de Dieu dans l’exécution de la promesse.
Pour la promesse messianique, Dieu ne s’est pas contenté de faire une seule annonce dans Genèse 3 :15 ; il a confirmé la promesse du Messie à travers les prophètes, les générations et les événements.
À 700 av. Jésus-Christ, le prophète Ésaïe a confirmé avec précision : « Voici, la vierge deviendra enceinte… » (Ésaïe 7 :14), « Un enfant nous est né, un fils nous est donné… » (Ésaïe 9 :5).

Michée confirme le lieu de naissance du Messie : « Et toi, Bethléhem… De sortir toia celui qui dominera sur Israël… » (Michée 5 :1).
La confirmation de la promesse a pour mais d’encourager la patience dans l’attente, de préparer le cœur aux épreuves du délai, de renforcer la certitude que Dieu agira.
La promesse confirmée ne signifie pas qu’elle s’accomplira immédiatement, mais elle donne l’assurance que Dieu est toujours à l’œuvre. Celui qui reçoit une promesse confirmée est appelé à marcher dans la foi, même s’il ne voit pas encore la réalité. Comme Abraham, croit pleinement convaincus que ce que Dieu promet, il peut aussi l’accomplir (Romains 4 :21).
La promesse du Messie a été annoncée dès le début et confirmée de multiples fois, dans différents contextes, à différentes époques. Cela montre que Dieu est fidèle à sa parole. La naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ sont l’accomplissement glorieux de cette promesse divine. En Lui, toutes les nations trouvent le salut.

3.Troisième étape : La préparation de l’accomplissement de la promesse
Après l’annonce et la confirmation de la promesse, vient une étape capitale : la préparation. Dieu ne se contente pas de promettre, Il travaille dans le cœur de celui qui reçoit la promesse, dans les circonstances et dans le contexte spirituel et historique pour amener l’accomplissement à maturité.
Dieu prépare la personne qui reçoit la promesse. Abraham a dû quitter son pays, traverser des épreuves et apprendre à faire confiance à Dieu avant de voir le début de l’accomplissement (Genèse 12 à 22). Jean-Baptiste a été préparé dès le ventre de sa mère pour annoncer la venue du Messie (Luc 1 :15-17).

Dieu forme le caractère, la foi et l’obéissance, car celui qui porte une promesse doit aussi porter une responsabilité. Israël était bien préparé dans l’attente du Messie, par les prophéties, les sacrifices du Temple et l’espérance messianique.
Avant la naissance de Jésus, Jean-Baptiste est envoyé pour préparer le chemin du Seigneur : « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. » (Luc 3 :4). Il appelait les Juifs à la repentance, à la foi, à se détourner des traditions mortes, car un cœur contrit est un terrain fertile pour accueillir la promesse.
David fut oint roi d’Israël par le prophète Samuel alors qu’il était encore jeune et berger (1 Samuel 16 :1-13). Après que Dieu lui a donné l’onction, il n’a pas régné directement comme roi. Il a fallu environ 15 ans de préparation pour régner comme roi, afin que la promesse s’accomplisse. David a régné d’abord à Hébron sur la tribu de Juda pendant 7 ans et 6 mois (2 Samuel 2 :11). Puis, il a été reconnu roi sur tout Israël et a régné à Jérusalem pendant 33 ans (2 Samuel 5).
La promesse de Dieu ne s’accomplit pas dans le vide. Elle demande une préparation profonde : du cœur du porteur, du contexte spirituel et même des circonstances extérieures. Cette étape peut être longue, exigeante, mais elle est nécessaire pour que l’accomplissement soit durable, glorieux et conforme à la volonté parfaite de Dieu. Soyons prêts à être travaillés par Dieu pendant cette saison, car Il prépare quelque chose de grand.
La promesse de Dieu ne s’accomplit pas par hasard ni dans la précipitation. Elle passe par une phase de préparation minutieuse où Dieu façonne la personne, purifie ses intentions, fortifie sa foi et dispose le terrain autour d’elle pour recevoir ce qu’Il a promis. Ce temps de préparation peut paraître long ou incompréhensible, mais il est essentiel.
Ignorer cette étape, c’est risquer de recevoir sans être prêt à gérer. Mais accepter d’être préparé, c’est faire confiance à Dieu dans le silence, dans l’attente, dans les épreuves, en sachant qu’Il est fidèle à Sa parole. Car quand la préparation est complète, l’accomplissement ne tarde pas. Restons donc disponibles, humbles et à l’écoute, car Dieu travaille en nous avant de travailler par nous.

4.Quatrième étape : L’Accomplissement de la Promesse

L’accomplissement d’une promesse divine marque la fidélité de Dieu et sa souveraineté dans le temps. Contrairement aux promesses humaines, souvent fragiles ou non tenues, celles de Dieu sont sûres, même si elles semblent tarder (Habacuc 2 :3). Plusieurs générations ont entendu l’arrivée du Messie, le sauveur du monde, mais n’ont pas reçu la grâce de le voir.
Dieu accomplit toujours sa promesse au moment parfait, non selon notre calendrier, mais selon Son plan éternel. La naissance de Jésus est un exemple parfait : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme… » (Galates 4 :4). L’accomplissement est conforme à la parole : tout s’est réalisé exactement comme cela avait été annoncé. Voici quelques prophéties dans le tableau ci-dessous.

Après avoir été annoncée, confirmée, et préparée à travers les âges, la promesse de Dieu entre dans sa phase la plus attendue : l’accomplissement. Ce point marque le moment où le divin s’introduit dans l’histoire humaine de manière visible et tangible. En Jésus-Christ, né d’une femme, Dieu accomplit la promesse faite dès le jardin d’Éden (Genèse 3 :15), réaffirmée par les prophètes comme Ésaïe et Michée. Ce n’est plus une espérance lointaine, mais une réalité incarnée. L’accomplissement de la promesse montre que Dieu agit toujours selon son calendrier parfait, et que son silence n’est jamais un abandon, mais une préparation divine. L’arrivée de Jésus-Christ sur terre n’est pas une visite touristique sur terre, mais une solution ultime pour un monde en péril. Voici ce qui marque l’arrivée de Jésus-Christ sur terre :
• La fidélité inébranlable de Dieu :
Depuis Genèse 3 :15, Dieu a promis un Sauveur. Malgré les siècles, l’exil, le péché du peuple, Il n’a jamais changé de plan. L’arrivée de Jésus-Christ confirme que Dieu est fidèle à sa parole (Luc 1 :37 ; Josué 21 :45). Le Messie n’est pas venu par hasard, mais en son temps (Galates 4 :4).
• La fin de l’attente prophétique :
Les prophètes comme Ésaïe (Ésaïe 7 :14 ; 9 :5) et Michée (Michée 5 :1) ont annoncé la salle du Messie. Avec la naissance de Jésus, ces prophéties s’accomplissent (Matthieu 1 :22-23). L’espérance d’Israël devient une réalité pour toute l’humanité.
• Le début du salut pour l’humanité :
L’Écriture déclare sans équivoque : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Cela signifie que le péché n’est pas un simple acte, mais une condition spirituelle dans laquelle toute l’humanité se trouve depuis la chute d’Adam (Genèse 3). Cette séparation d’avec Dieu à conséquence pour une mort spirituelle (Ésaïe 59 :2). Aucun être humain ne peut, par ses propres efforts, restaurer cette relation brisée.
Selon Romains 6 :23, « le salaire du péché, c’est la mort ». Il s’agit d’une mort physique, spirituelle et éternelle. L’homme ne pouvait s’approcher de Dieu ni vivre en communion avec Lui. Le système sacrificiel de l’Ancien Testament annonçait le besoin d’un sang pur pour couvrir les péchés, mais il n’apportait pas de solution définitive (Hébreux 10 :4).
L’homme était irrémédiablement perdu, séparé de Dieu à cause du péché. Mais Dieu, dans son amour, a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, non pas pour juger, mais pour sauver. Luc 19 :10 et Romains 3 :23 révèlent deux réalités : la chute de l’homme et la main tendue de Dieu. Le salut est désormais une invitation ouverte à tous ceux qui croient.
Luc 19 :10 résume l’intention divine : « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. ». Jésus ne vient pas pour condamner (Jean 3 :17), mais pour restaurer ce que le péché avait détruit. Il est le médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2 :5), l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1 :29).
Par sa mort et sa résurrection, le Christ a payé le prix du péché. Ce sacrifice ouvre à tous la possibilité d’une réconciliation avec Dieu (2 Corinthiens 5 :18-21). Ce salut est une grâce (Éphésiens 2 :8-9), accessible par la foi en Jésus-Christ seul, et non par les œuvres. La restauration de la communion avec Dieu.
Grâce à Jésus, l’homme n’est plus un esclave du péché, mais devient enfant de Dieu (Jean 1 :12), héritier de la vie éternelle. Il peut à nouveau jouir d’une relation vivante avec son Créateur, par le Saint-Esprit, dans une communion réelle.
• Un tournant dans l’histoire spirituelle du monde :
Le ciel est descendu sur la terre. Dieu n’est plus lointain, Il s’est fait homme (Jean 1 :14). L’histoire est désormais marquée par avant et après Jésus-Christ. Le monde spirituel connaît une révolution : Dieu est Emmanuel, Dieu avec nous.
• La révélation du Royaume de Dieu sur terre :
Avec Jésus commence la prédication du Royaume (Marc 1 :15). Ce Royaume n’est pas d’abord politique, mais spirituel, basé sur l’amour, la paix, la justice et le pardon. Il s’adresse à tous, sans distinction de race, de peuple ou de statut.
• L’accès direct à Dieu pour tous
L’humanité, à cause du péché, a vécu dans une séparation spirituelle d’avec Dieu. Cette rupture, symbolisée dans Éphésiens 2 :14-18 comme « un mur de séparation », ne concernait pas seulement la division entre les peuples (Juifs et non-Juifs), mais aussi la distance entre Dieu et les hommes. Ce mur était constitué de la loi, des ordonnances, du péché, de la culpabilité et de l’ignorance. Il empêchait l’accès direct à Dieu et maintenait l’humanité dans un état d’hostilité, d’éloignement et de perdition.
Mais par la venue de Jésus-Christ, le Messie promis, ce mur a été abattu. Christ est notre paix : Il a réconcilié l’homme avec Dieu par son sacrifice sur la croix. Il n’a pas simplement prêché la paix, Il est la paix. En Lui, Juifs et païens sont réunis dans un seul corps, l’Église, et tous ont désormais accès au Père par le même Esprit. Cette réconciliation universelle rend possible une relation vivante et directe avec Dieu, sans intermédiaire légal ou rituel.
Jean 14 :6 renforce cette vérité : Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Il est l’unique médiateur par lequel on peut revenir au Père. Sans Lui, le mur reste en place, mais en Lui, il est détruit.
Ainsi, la venue du Messie marque la fin de l’éloignement spirituel et le début d’une nouvelle alliance fondée sur la grâce, l’accès libre à Dieu et la restauration de la communion entre le Créateur et sa créature.
L’accomplissement de la promesse du Messie marque un point de non-retour dans le plan de Dieu. Elle rappelle à chaque croyant que Dieu est fidèle, que son temps est parfait et que son amour est éternel. C’est pourquoi Noël n’est pas juste une fête : c’est la célébration du Dieu qui accomplit tout ce qu’Il dit.
L’accomplissement de la promesse du Messie n’est pas un simple événement historique, c’est la manifestation concrète de la fidélité, de la souveraineté et de l’amour de Dieu. Ce moment marque le point culminant de siècles de prophéties, de préparation et d’attente.
Jésus-Christ, né à Bethléem, vient comme la réponse définitive de Dieu à la détresse de l’humanité. Par sa venue, Dieu prouve que ce qu’Il promet, Il l’accomplit toujours, en son temps, pour sa gloire et notre salut. Ainsi, chaque croyant peut vivre avec assurance, en sachant que les promesses restantes s’accompliront également.

III. LES PROMESSES DE DIEU FACE AUX CONTRAINTES
Les promesses de Dieu sont parfaites, immuables et sûres, mais elles s’accomplissent souvent dans un contexte humain marqué par des contraintes : délais, oppositions, impossibilités apparentes et mêmes souffrances. Pourtant, aucune contrainte humaine ou naturelle ne peut empêcher l’accomplissement du plan divin.

ONU. Le temps d’accomplissement
Il n’y a rien de plus éprouvant pour la foi humaine que l’attente. Lorsque Dieu fait une promesse, nous avons souvent l’impression qu’elle devrait s’accomplir rapidement. Mais entre la parole donnée et son accomplissement, il peut y avoir un écart de temps qui semble interminable. Ce silence apparent de Dieu, ces années d’attente, peuvent ébranler la foi de plusieurs.
Pourtant, dans les Écritures, Dieu nous montre que le temps ne l’empêche pas d’agir. Au contraire, Il s’en sert pour préparer les cœurs, les circonstances et l’histoire. La promesse de la venue du Messie en est une illustration puissante : annoncée dès Genèse 3 :15, elle ne s’est accomplie qu’à la « plénitude du temps » (Galates 4 :4). Ce délai n’était pas un oubli, mais une orchestration divine. C’est ainsi que Dieu agit : jamais trop tôt, jamais trop tard. Toujours à l’heure.
Ce qui semble un délai du point de vue humain est, pour Dieu, une partie de Son plan souverain. « Un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3 :8). Dieu agit avec sagesse, dans un temps kairos (moment exact, opportun, divinement fixé), et non selon le chronos humain (temps ordinaire).
Dans notre vie, certaines promesses peuvent apparaître plus tardives. Mais Dieu n’est ni prêté ni distrait. Il travaille dans l’invisible, préparant les circonstances, affinant notre foi, testant notre fidélité. Habacuc 2 :3 dit : « Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé… Si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira. »
Le temps ne limite pas Dieu. Sa fidélité ne dépend pas de notre horloge. Ce qui semble une attente douloureuse est souvent une saison de préparation. Car, au moment parfait, Dieu agit avec puissance.

b. Les impossibilités naturelles
Dieu aime manifester Sa puissance là où les capacités humaines échouent. Les promesses divines ne dépendent pas des circonstances naturelles, mais de la fidélité de Celui qui les a fait. Tout au long de la Bible, Dieu a volontairement choisi des situations humainement impossibles pour démontrer que rien ne lui est difficile.
Prenons l’exemple d’Abraham et Sara. Dans Genèse 18 :11-14, il est clairement dit qu’ils étaient très avancés en âge, et Sara stérile. Pourtant, Dieu leur avait promis un fils. Cette promesse semblait absurde aux yeux humains, mais Dieu a honoré Sa parole. En Romains 4 :19-21, Paul souligne qu’Abraham « ne douta point », car il savait que ce que Dieu promet, Il peut aussi l’accomplir.

De même, Marie, une jeune fille vierge, a reçu la promesse miraculeuse d’enfanter le Messie (Luc 1 :26-38). Elle demande : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? »
L’ange lui répond simplement : « Le Saint-Esprit viendra sur toi… Rien n’est impossible à Dieu ».
Tant d’autres exemples dans la Bible illustrent une vérité essentielle : Dieu choisit souvent les contextes d’impossibilité pour accomplir Ses plus grandes œuvres. Quand tout semble bloqué, quand la logique échoue, Dieu dépasse en scène pour prouver que Sa puissance la nature. Cela pousse nous à dépendre non de nos forces, mais de Sa capacité illimitée.

c. Les oppositions humaines et spirituelles
Lorsque Dieu fait une promesse, elle devient une cible pour l’opposition aussi bien humaine que spirituelle. Le diable, les hommes et les systèmes du monde peuvent tenter de freiner, retarder ou faire échouer le plan de Dieu, mais la souveraineté divine demeure inébranlable.
Dès l’annonce de la salle du Messie, les puissances des ténèbres ont activement cherché à détruire la lignée de la promesse. Le roi Hérode, informé par les mages de la naissance de Jésus, ordonna le massacre des enfants de Bethléem (Matthieu 2 :16). Cette tentative de visite à stopper la promesse de Dieu, mais Jésus fut miraculeusement épargné, car Dieu avait préparé une issue (Matthieu 2 :13).
Bien avant cela, dans l’Ancien Testament, la lignée messianique avait été plusieurs fois menacée : par les guerres, l’exil, les mariages mixtes interdits ou les persécutions. Satan savait que le salut serait de cette lignée, et il a constamment œuvré à la briser. Mais comme le déclare Job 42 :2 : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. »
Les oppositions peuvent aussi venir des hommes, par la haine, la jalousie ou la peur. Mais aucun cœur, aucun roi, aucun pouvoir terrestre ou spirituel ne peut annuler ce que Dieu a déterminé. Comme Balaam l’a déclaré en Nombres 23 :19 : « Dieu n’est pas un homme pour mentir… Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? »

Si Dieu a promis, Il prendra aussi la responsabilité de protéger la promesse jusqu’à son accomplissement, même au milieu des plus grandes oppositions. Rien ni personne ne peut faire échouer les desseins de Dieu.

d. Les faiblesses humaines
L’un des obstacles majeurs à l’accomplissement des promesses de Dieu, ce sont les limites et les faiblesses de l’homme lui-même. Doutes, peurs, impatience, désobéissance ou manque de foi peuvent ralentir ou nuire au processus. Mais la bonne nouvelle, c’est que la fidélité de Dieu dépasse nos failles.
Abraham, bien qu’appelé « père de la foi », a douté à certains moments. En Genèse 16, croyant que Dieu tardait trop, il acceptait la proposition de Sara d’avoir un enfant avec Agar, pensant ainsi « aider » Dieu à accomplir Sa promesse. Pourtant, Dieu n’a pas changé Son plan. Il a attendu que le moment soit mûr pour qu’Isaac, le fils promis, naisse selon la foi et non la chair (Romains 9 :8-9).
Moïse, appelant à libérer Israël, a lui aussi faibli. Il a douté de sa capacité à parler, il s’est mis en colère, et il n’a pas vu la terre promise à cause de sa désobéissance. Et pourtant, Dieu a accompli Sa promesse envers Israël en les introduisant en Canaan par Josué.
Parfois, les bénéficiaires eux-mêmes doutent ou faiblissent, comme Abraham ou Moïse. Mais Dieu reste fidèle même quand l’homme est faible (2 Timothée 2 :13). Pierre, malgré ses promesses de fidélité, a renié Jésus trois fois. Mais après sa restauration, il est devenu une colonne de l’Église. Cela démontre que les promesses de Dieu tiennent non à notre perfection, mais à Sa fidélité et à Sa grâce.

2 Timothée 2 :13 résume magnifiquement cette réalité : « Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidèle, car Il ne peut se renier Lui-même. » Cela signifie que même quand nous tombons ou fléchissons, Dieu peut encore relever, restaurer et accomplir ce qu’Il a promis.
Dieu tient compte de nos faiblesses, mais Il n’en fait pas une excuse pour abandonner Sess promesse. Ce qu’Il a commencé, Il le terminera (Philippiens 1 :6). Nos limites ne limitent pas Sa fidélité.

e. Le lieu de l’accomplissement
L’un des aspects mystérieux mais puissants de l’accomplissement des promesses de Dieu est le lieu. Dieu peut annoncer une promesse alors que le bénéficiaire se trouve dans un endroit totalement différent de celui où elle doit s’accomplir. Cela nous montre que Dieu dirige les pas, les saisons et les lieux, afin que Sa parole s’accomplisse selon Son plan parfait.
• Marie vivait à Nazareth, mais la prophétie de Michée annonçait que le Messie naîtrait à Bethléem. Naturellement, rien ne semblait pousser Marie à quitter Nazareth, surtout en fin de grossesse. Pourtant, Dieu a utilisé un décret impérial, une décision politique de César Auguste, pour faire bouger toute une nation. Joseph, étant de la maison de David, devait aller à Bethléem pour le recensement. Marie l’a accompagnée, et c’est ainsi que Jésus est né au lieu exact prophétisé.
• Joseph avait reçu une promesse par des songes, alors qu’il vivait chez son père. Pourtant, c’est en Égypte, loin de sa famille, après la trahison de ses frères, l’esclavage et la prison, que la promesse s’est accomplie. Dieu l’a élevé à la deuxième position après Pharaon, et il est devenu le moyen de salut pour sa famille et toute une nation.
Le lieu de trouble ou de recul peut devenir le lieu de gloire, car Dieu transforme les vallées en tremplin pour la promesse.
L’accomplissement des promesses de Dieu peut nécessiter un déplacement géographique ou spirituel. Dieu ne bénit pas toujours là où l’on se trouve, mais là où Il nous envoie. Abraham a dû quitter sa zone de confort pour entrer dans le plan divin.
Cela renforce le point que le lieu de l’accomplissement est souvent préparé par Dieu, et que l’obéissance au mouvement est essentielle pour vivre Ses promesses.
Dieu n’est pas limité par ta localisation actuelle. Il est capable d’orchestrer les événements, les déplacements et les circonstances pour t’amener exactement là où Sa promesse doit se manifester. Peu importe où tu te trouves, reste fidèle, car Dieu sait comment t’amener au lieu de ton accomplissement.
Les promesses de Dieu ne sont jamais annulées par les limites humaines, les délais apparents, les oppositions ou les lieux inappropriés. Au contraire, elles brillent avec plus d’éclat lorsqu’elles traversent les contraintes, car Dieu se glorifie dans l’impossible. Les Écritures nous montrent que Dieu reste fidèle, souverain et puissant, même lorsque tout semble bloqué.
Le long silence entre la promesse du Messie (Genèse 3 :15) et sa naissance n’était pas un oubli, mais un processus divin. Dieu agit selon Son calendrier, dans Ses conditions et pour Sa gloire. Que ce soit face au doute, aux résistances humaines, aux réalités naturelles ou aux lieux improbables, rien ne peut empêcher l’accomplissement d’une promesse divine. Gardons la foi. Ce que Dieu a dit, Il l’accomplira. « Car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10 :23).

IV. L’IGNORANCE AUTOUR DE LA FÊTE DE NOËL
Chaque année, des millions de personnes célèbrent Noël le 25 décembre, dans la joie, les repas, les cadeaux et les décorations. Pourtant, beaucoup le fêtent sans vraiment savoir ce que cela signifie. Noël est devenu, pour beaucoup, une simple tradition familiale ou commerciale, détachée de sa profonde signification spirituelle.
À l’origine, Noël célèbre la naissance de Jésus-Christ, le Fils de Dieu envoyé sur terre, accomplissement d’une promesse divine faite des siècles auparavant. Les prophètes avaient annoncé la venue d’un Sauveur. Et dans une crèche à Bethléem, cette promesse a été tenue.
Mais beaucoup ignorent que la Bible ne donne pas une date précise de cette naissance. Le 25 décembre n’est pas une date biblique, mais un choix fait depuis le IVe siècle sous le règne de l’empereur romain Constantin. Cette date a créé une division dans l’Église chrétienne jusqu’à nos jours.
Selon l’histoire de Noël, plusieurs chercheurs affirment que la date du 25 décembre a des origines païennes et sataniques. À cette époque, les Romains célébraient le solstice d’hiver et le culte du « Soleil invaincu » (Sol Invictus). L’Église aurait choisi cette date pour remplacer ces fêtes et orienter les cœurs vers Jésus, la vraie Lumière du monde.

Mais jusqu’à nos jours, certaines Églises chrétiennes ne se réservent pas Noël comme fête biblique, considérant que son origine païenne est éloignée du message biblique.

Partant de la prophétie d’Ésaïe 9 :5 « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule… », nous comprenons que la venue de Jésus n’est pas un simple événement, mais un acte puissant de Dieu pour instaurer une nouvelle domination.

Avant sa venue, le monde était sous la domination des ténèbres, influencé par le péché, le mensonge et le pouvoir de Satan. Mais avec la naissance du Christ, Dieu inaugure un règne nouveau : celui de la justice, de la vérité et de la lumière.

Le jour même où, autrefois, les démons étaient glorifiés dans les cultes païens du solstice, Jésus est venu prendre la place, non par hasard, mais pour renverser les autorités spirituelles ténébreuses. Comme le dit aussi Colossiens 2 :15 : « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, …. ».

Je considère trop souvent les personnes qui refusent la célébration du souvenir de la naissance de Jésus-Christ le jour de Noël comme des incrédules. Ils ne croient pas à l’autorité et à la puissance de Jésus-Christ, le Sauveur du monde, car son incarnation sur terre à tout basculé.

Peu importe la date exacte, l’essentiel n’est pas le jour, mais ce qu’il représente. Jésus est venu, comme promis, pour apporter le salut à l’humanité. Noël, au fond, n’est pas juste un souvenir de sa naissance, mais la célébration d’une promesse accomplie, celle de Dieu envers l’humanité.

La fidélité de Dieu ne se limite pas à la salle du Messie. Tout au long des Écritures, nous voyons Dieu accomplir Ses promesses, malgré les retards apparents, les oppositions humaines ou les circonstances difficiles :

• À Abraham, Dieu a promis une descendance nombreuse. Malgré la stérilité de Sara, Dieu lui a donné Isaac (Genèse 21 :1-2).
• À Joseph, Dieu a montré des rêves glorieux. Malgré la trahison, la prison et l’oubli, il est devenu gouverneur en Égypte (Genèse 41).
• À Israël, Dieu a promis la terre de Canaan. Malgré les années dans le désert, la promesse a été tenue (Josué 21 :45).
• À David, Dieu a promis un trône éternel. Et c’est en Jésus, Fils de David, que cette promesse a trouvé son plein accomplissement (Luc 1 :32-33).
• Aux croyants, Dieu a promis le Saint-Esprit, et à la Pentecôte, cette promesse fut accomplie (Actes 3).

Chaque promesse accomplie est un témoignage vivant de la nature fidèle de Dieu. Il ne ment pas, Il ne change pas, Il ne faillit jamais.

Aujourd’hui encore, si tu attends une promesse de Dieu, sois encouragé : le Dieu qui a accompli la promesse du Messie accomplira aussi les tiennes. Son silence n’est pas Son absence. Son temps est parfait. Attaché-toi à Lui, obéis-Lui, persévère dans la foi.

Car celui qui a promis est fidèle, car ce que sa bouche proclame, Il l’accomplit. (Hébreux 10 :23).

Enfin, Dieu, dans sa fidélité, avait promis un Rédempteur… Un Libérateur…
Et comme il était écrit par les prophètes, Il est venu.
Pas comme un roi terrestre, mais comme un Sauveur éternel.

Il a vaincu les ténèbres, renversé la domination de l’ennemi et ouvert la voie du salut pour tous ceux qui croient.

Et aujourd’hui, ce n’est pas juste une histoire ancienne.
C’est ton histoire !
C’est ton jour !

Aujourd’hui, c’est ton jour : le Messie est là, il te tend sa main.
Oui, aujourd’hui, comme il était écrit, le Messie est là pour toi.
Il n’est pas venu chercher des traditions, mais ton cœur.
Il ne veut pas juste une place dans ta fête,
Il veut ton âme, pour la sauver, la restaurer, la remplir de vie éternelle.

Ne repousse jamais l’amour de Dieu.
Ne laisse pas ce Noël passer comme les autres.
Car aujourd’hui est un jour de visitation.
Un jour où tu peux passer de la mort à la vie, de l’ombre à la lumière.

Si tu entends cet appel, n’endurcis pas ton cœur.
Fais simplement cette prière avec foi :

« Seigneur Jésus,
Je reconnais que Tu es le Messie, envoyé par Dieu pour moi.
Je crois que Tu es mort pour mes péchés et que Tu es ressuscité.
Aujourd’hui, je Te donne mon cœur, mon âme, ma vie.
Sois mon Sauveur et mon Seigneur.
À partir de ce jour, je marche avec Toi. Amen. »

Aujourd’hui, c’est ton jour.
Saisis la promesse de Dieu. Reçois la vie.

Soyez abondamment bénis en Jésus-Christ !

Cette chronique vous est proposée par l’évangéliste Josias MILONDE KAMIL de l’église 55e CEBCE Vungi Butembo.
Texte biblique tiré de l’ancienne version Louis Segond 1910.

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Évangéliste Josias Milonde Kamil