Le vendredi 5 décembre 2025, la Journée nationale de l’Arbre a été célébrée à Butembo, province du Nord-Kivu, sous le thème : « Des mains unies pour une RD Congo plus verte et plus prospère ». L’événement, organisé par l’Association Nationale des Institutions de Microfinance (ANIMF), a réuni LBC, TID et PAIDEK pour une mobilisation en faveur de l’environnement.
La journée a débuté au bureau municipal, où le bourgmestre a planté symboliquement les premiers jeunes plants. La délégation s’est ensuite accordée à l’Institut Technique Agricoles et Vétérinaires (ITAV) et à l’Université Catholique du Graben (UCG/Butembo), où étudiants et personnel ont planté plusieurs arbres sous la supervision de techniciens et d’agronomes.
Avant chaque plantation, des séances pédagogiques ont sensibilisé les participants aux enjeux de la déforestation, du changement climatique et de la biodiversité, ainsi qu’au rôle des institutions de microfinance dans la protection de l’environnement.
« Quand nous parlons de nos mains unies pour une République démocratique du Congo plus verte et plus prospère, cela signifie tout simplement que nous devons tous nous unir pour planter un arbre. Le meilleur moment pour planter un arbre était il ya 20 ans ; le deuxième meilleur moment, c’est aujourd’hui. Car c’est cet arbre qui abritera les oiseaux de demain et qui donnera des fruits à nos enfants. La sensibilisation d’aujourd’hui consiste donc à inviter tout le monde, en ville comme en campagne, à participer à cette activité de plantation des arbres », a expliqué Alfred Siviri point focal de l’ANIMF et DG de la TID.
Cette édition 2025 a permis de sensibiliser plus de 500 jeunes et de planteur plus de 1 000 arbres, notamment dans les zones vulnérables comme les têtes érosives de la commune de Kimemi. Monsieur Kizito Richard, Chef de bureau en charge de l’environnement a salué l’initiative.
« Nous vous félicitons pour cette initiative et par cet acte symbolique de plantation, nous appelons la population de notre commune à planter au moins un arbre par an, parce qu’un arbre est une garantie pour l’avenir. L’arbre est, en quelque sorte, une épargne », at-il déclaré.
À l’UCG, le doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques a rappelé que 30 000 plantules avaient déjà été mises en terre il y a six mois sur une portion de la vaste concession universitaire de plus de 350 hectares. Des étudiants, comme Grace Syatimwa en ont profité pour mieux comprendre la finance verte.
« Aujourd’hui, nous avons été témoins des choix judicieux de l’agronome, qui nous a sélectionné les arbres que nous venons de planter sur notre site universitaire pour la protection du café. Ils sont bénéfiques parce que ce sont des légumineuses. Ils produisent des fruits, fixent l’azote et fertilisent le sol. Leur forte production de fleurs est également un avantage pour l’apiculture », témoigne-t-elle.
Pour rappel, c’est depuis 2019, l’ANIMF organise chaque année ces activités pour promouvoir la microfinance verte et renforcer la résilience des communautés.
Avec Georges Kisando de La Voix de l’UCG



























