En présence du président américain Donald Trump, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame ont entériné ce jeudi 4 décembre à Washington (USA) l’accord de paix et économique signé en juin dernier entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays.
Les deux chefs d’État ont apposé leurs signatures sur le document à l’Institut américain pour la paix. D’autres chefs d’État africains, dont ceux du Burundi, du Kenya, de l’Angola et du Togo, ont également pris part à la cérémonie.
Dans son allocution, le président Tshisekedi s’est engagé à respecter sa part de l’accord et a exprimé le souhait de voir le Rwanda, à son tour, en faire de même.
Cet accord de Washington est censé mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC, où la rébellion de l’AFC-M23, soutenue par le Rwanda selon le gouvernement congolais, occupe plusieurs entités. De nombreux habitants espèrent la fin de ce conflit, qui a déjà fait plusieurs victimes et provoqué une crise humanitaire dramatique.
L’accord prévoit notamment :
• Le respect de l’intégrité territoriale
Les deux pays s’engagent à respecter mutuellement leur intégrité territoriale et à s’abstenir de tout acte d’agression ou de soutien à des groupes armés. Ils conviennent de cesser toute hostilité, y compris en s’abstenant de soutenir ou tolérer des incursions ou actes menaçant la paix, la souveraineté ou l’intégrité territoriale de l’autre.
• Le désengagement et le désarmement
D’un côté, la RDC s’engage à neutraliser complètement les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). De l’autre, le Rwanda se doit de retirer ses militaires du territoire congolais.
• Un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire
Les deux parties conviennent de mettre en place un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité pour assurer la surveillance et la mise en œuvre de ces engagements.
• Le retour des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays
La RDC et le Rwanda faciliteront le retour volontaire et sécurisé des réfugiés et garantiront l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations vulnérables.
• Un cadre d’intégration économique régionale
Aux termes de cet accord, un cadre d’intégration économique régionale sera lancé dans les trois mois, visant à développer le commerce, les investissements et la transparence dans l’exploitation des ressources naturelles.
La Rédaction


























