Les rebelles de l’AFC-M23 sont accusés de forcer, depuis le dimanche 23 novembre, les familles déplacées dans l’agglomération de Masisi-Centre à quitter les centres d’hébergement pour retourner dans leurs villages d’origine, pourtant toujours instables.
Selon des sources concordantes, plus de 1 900 ménages sont concernés, notamment ceux installés à la prison centrale et au Tribunal de paix.
Cependant, ces familles redoutent des représailles et l’absence totale de garanties sécuritaires dans plusieurs localités encore affectées par la présence des belligérants. À en croire nos sources, un chef de quartier a été violemment agressé le week-end dernier après avoir tenté d’intervenir en faveur des sinistrés. Il serait hospitalisé dans un état critique.
Il convient également de noter que la zone de santé de Masisi fait face à une poussée de choléra, avec trois décès récemment enregistrés. Les humanitaires alertent sur un risque élevé de propagation parmi les populations contraintes de se déplacer.
La Rédaction


























