Les pères et leaders du Mouvement de réveil de la République démocratique du Congo ont annoncé, au sortir de leur session extraordinaire tenue mardi 9 septembre à l’hôtel du Fleuve à Kinshasa, la mise en œuvre de leur diplomatie ecclésiastique en vue de contribuer aux efforts de résolution de la crise croissante dans l’Est du pays.
Dans cette perspective, les pasteurs des Églises de réveil ont fait savoir qu’ils accueilleront prochainement à Kinshasa la pasteure Paula White, cheffe du Bureau de la foi du président américain Donald Trump, ainsi que l’archevêque Williams du Ghana.
« Nous sommes en contact avec le réseau des pasteurs évangéliques de notre sous-région, ceci en appui aux efforts diplomatiques de notre gouvernement, sous l’impulsion du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », ont-ils déclaré dans un message lu par l’archevêque Ejiba Yamapia.
Les pasteurs des Églises de réveil ont également exprimé leur soutien total à la tenue du dialogue national. Ils conditionnent cependant sa convocation à l’issue des processus de paix de Washington et de Doha.
« Nous soutenons la tenue du dialogue annoncé comme cadre de réconciliation entre Congolaises et Congolais autour du chef de l’État. Nous rappelons toutefois que ce dialogue ne devrait pas s’écarter des cadres constitutionnel et institutionnel de la République démocratique du Congo. En outre, nous demandons que ce dialogue se tienne après le processus de Washington et de Doha, au regard de l’internationalisation de la crise congolaise », ont-ils précisé.
En revanche, ils se sont insurgés contre la conférence sur la paix en RDC, tenue du 3 au 6 septembre en Afrique du Sud à l’initiative de la fondation Thabo Mbeki. Pour eux, il s’agit d’un dialogue “séparatiste”, dont l’initiateur a, dans un passé récent, tenu des propos de nature à diviser le peuple congolais.
Ainsi, ils ont appelé le peuple congolais à la cohésion nationale et à l’empathie envers les compatriotes de l’Est du pays, particulièrement ceux des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, victimes directes de la guerre d’agression et d’autres conflits armés.
Didy Vitava




























