Après les massacres de plus de 70 civils à Ntoyo, dans le territoire de Lubero, et d’au moins 18 autres dans les villages de Fotodu et Avey, dans le groupement Batangi-Mbau dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, le gouvernement congolais réaffirme son engagement à restaurer la sécurité dans la région.
Cette réaction de Kinshasa est contenue dans un communiqué publié mardi 9 septembre par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement. Le document indique que l’exécutif national continuera d’œuvrer aux côtés de ses partenaires régionaux et internationaux pour mettre définitivement fin aux activités terroristes des ADF.
« Le gouvernement de la République démocratique du Congo condamne les récentes attaques des ADF et réaffirme sa détermination à restaurer la paix et la sécurité », peut-on lire dans le communiqué.
Kinshasa assure également sa volonté de poursuivre les opérations militaires contre les ADF. Il promet de renforcer les moyens de protection des populations civiles dans les zones menacées par les terroristes ADF, affiliés à l’État islamique.
« Le gouvernement de la République démocratique du Congo demeure résolument engagé à poursuivre les opérations militaires et la traque des terroristes, qui ont déjà permis la neutralisation de plusieurs d’entre eux, la destruction de nombreuses bases et la libération d’otages civils », souligne le communiqué.
Dans la nuit de lundi à mardi 9 septembre 2025, les ADF ont massacré au moins 71 civils dans le village de Ntoyo, situé à environ 7 km de Mangurejipa, dans le territoire de Lubero.
Selon des sources locales, les assaillants ont surpris les habitants en pleine veillée mortuaire dans le village. Dans leur fuite, ils ont tué d’autres civils dans les villages voisins. À la suite de cette attaque, plusieurs habitants ont fui l’entité.
La Rédaction




























