Le Réseau pour les droits de l’homme (REDHO) tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des cas de meurtres, assassinats et massacres des civils dans la partie nord de la province du Nord-Kivu. Dans un communiqué publié le 3 septembre 2025, l’organisation rapporte que plus de 68 personnes ont été tuées entre juillet et août 2025 dans les territoires de Beni, Lubero et la ville de Butembo.
Parmi les cas les plus marquants figurent l’assassinat d’une femme et de son bébé découverts dans le petit marché Makasi à Butembo, le 28 août, la découverte du corps sans vie d’un jeune de 27 ans à Kimbulu, et celui d’une vieille dame de 83 ans au quartier Rughenda tous dans la ville de Butembo.
À cela s’ajoutent plusieurs autres meurtres commis dans différentes localités : 47 personnes ont été tuées dans le territoire de Lubero, 11 dans celui de Beni.
Le REDHO dénonce aussi des massacres attribués aux rebelles ADF, notamment à Kyondo et Maimoya, ainsi que des cas de justice populaire dans plusieurs villages, comme à Musienene, où un présumé voleur de moto a été lynché par la population et à Butungera où un présumé bandit à été tué par des habitants en colère suite à l’assassinat d’un couple.
L’organisation plaide pour une action urgente du gouvernement congolais, des services de sécurité, de la MONUSCO, mais aussi du chef de l’État afin de restaurer la sécurité et renforcer la protection des populations locales.
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