La situation sécuritaire instable a été à la base de la baisse de l’effectif des participants à l’examen d’État pour cette année scolaire 2024-2025 dans la sous-division éducationnelle Rutshuru II. C’est le chef de cette sous-division qui l’a indiqué mardi 29 juillet au deuxième jour de la tenue de ces épreuves.
Tunga Gisamonyo a fait savoir que seuls, 4 centres sur les 5 que compte la sous division accueillent les candidats pour ces épreuves. Le centre de passation de Birambizo n’est plus opérationnel depuis 3 ans suite à la précarité sécuritaire.
Le chef de la sous-division Rutshuru II ajoute qu’environs 84 élèves ont été absents sur les 914 finalistes inscrits pour cette année, le centre de passation de Nsinga étant le plus affecté.
« Il y a certaines écoles qui n’ont pas répondu à l’appel à cause de la situation sécuritaire qui n’est pas favorable surtout dans le centre de Nsinga. Ça fait trois ans au niveau du groupement Bukombo, les écoles ne sont pas opérationnelles surtout dans les environs de Nyanzale. À Birambizo par exemple ça fait trois ans que le centre ne fonctionne plus…à cause de cette insécurité, le taux de participation a également été affecté dans la sous division », a-t-il indiqué.
Le chef de la sous-division Rutshuru II dément également les fausses informations propagées par certains habitants de la chefferie de Bwito sur l’exigence des frais de passation à l’Examen d’État dans le centre scolaire de Kibirizi.
Il parle d’une folle rumeur montée de toute pièce par des défenseurs des droits humains à bout de souffle. Il a rassuré qu’aucun candidat n’a été interdit d’accéder à la salle d’examen.
Dieu-Merci Mumbere




























