Dans un communiqué de presse rendu public lundi 28 juillet, la Fondation Osée Bakalania a fustigé le traitement indécent des corps des victimes des massacres survenus dans la nuit du samedi au dimanche 27 juillet à Komanda, chef-lieu de la chefferie des Basili, dans le territoire d’Irumu, en Ituri.
En effet, lors d’une attaque des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), plus de 40 civils, en majorité des chrétiens catholiques réunis en prière, ont été sauvagement tués dans la localité de Komanda. La Fondation Bakalania déplore que les corps de nombreuses victimes aient été transportés à moto pour être acheminés dans leurs entités d’origine respectives, dans la province voisine du Nord-Kivu.
“…à ce drame s’ajoute un traitement inhumain des corps : faute d’ambulance ou des corbillards, les familles sont contraintes de transporter les dépouilles à moto, dans une situation de totale indécence. Les familles abandonnées transportent leurs morts au Nord-Kivu sur les motos. C’est une honte, nous déplorons cette insensibilité”, lit-on dans son communiqué.
Et d’ajouter : “Nous dénonçons la passivité de notre gouvernement face aux massacres répétés à Komanda“.
La Fondation Osée Bakalania exige la mise en place urgente de dispositifs sécuritaires efficaces dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, affectées par les massacres de civils.
Elle plaide également pour l’accompagnement des familles endeuillées, tout en rappelant à l’État congolais sa responsabilité de mettre fin à ces atrocités.
Didy Vitava



























