L’action humanitaire dans le territoire de Rutshuru, une zone qui enregistre depuis janvier 2025 des mouvements de retour des populations est impactée par la dissolution de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
Ndakomeye Patrick point focal du cluster protection et officier de protection au sein de l’ONG FEMISA, une organisation locale du territoire de Rutshuru l’a déclaré ce jeudi 3 juillet. Pour lui, 70% d’ONGs locales et nationales qui œuvrent dans le territoire dépendaient de l’aide de l’USAID. Il estime que cette suspension est entrain de compromettre des programmes essentiels pour les populations vulnérables dans cette partie du Nord-Kivu.
“Plusieurs organisations étaient financées par l’USAID dans le territoire de Rutshuru, une zone de retour. Actuellement avec touts les projets qui étaient financés par USAID sont bloqués et les retournés se retrouvent sans assistance. Cette coupure impacte beaucoup, il faut comprendre que l’USAID financait à 70 % les organisations nationales et internationales mais aussi certaines agences du système des Nations-Unies et nous au niveau local on profitait de ce financement”, explique cet acteur humanitaire.
Ndakomeye Patrick espère voir les ONGs s’en sortir et poursuivre les activités humanitaires dans cette partie en proie aux conflits armés.
“Les organisations commencent à fermer leurs portes mais nous sommes entrain de toquer partout, espérons que d’autres bailleurs vont venir en rescousse des déplacés et retournés qui sont dans cette zone”, a-t-il ajouté.
L’annonce de la décision, prise par le secrétaire d’État Américain Marco Rubio, implique la fin des activités de l’USAID et le transfert de ses fonctions au département d’État. Cette annonce a des implications significatives, notamment en termes de programmes d’aide humanitaire et de développement dans le monde, avec des conséquences particulièrement importantes pour des pays comme la République démocratique du Congo (RDC).
Dieu-Merci Mumbere




























