Au moins 318 personnes ont été tuées depuis le début des violences armées dans les villages Kansabala-Kayobwe, Mpala, Kasokota, Lungungu et Malibude en groupement Mwindi dans le territoire de Moba, dans la province du Tanganyika en RDC.
Selon différentes sources, ces exactions sont perpétrées entre le 13 et le 15 juin 2025 par des groupes armés se réclamant de l’autodéfense. Ces miliciens, qui imposent leur propre loi dans la région, sont accusés de semer la terreur à travers des actes d’intimidation, de pillage et d’assassinats.
Dans la plénière du dimanche 15 juin 2025, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale a confirmé ce drame sans préciser l’identité des miliciens responsables.
“On a enregistré cette nuit 318 personnes tuées et des villages évacués. C’est un drame qui ne peut pas laisser l’Assemblée nationale indifférente”, a indiqué M. Kamerhe sans livrer davantage de détails.
Le président de l’Assemblée nationale a fait observer une minute de silence pour l’incident.
Du côté de la société civile de Moba, l’on confirme le bilan. Leon Tabu, coordonnateur de la société civile parle de plus de 318 personnes qui ont déjà été tuées. Il parle également de plusieurs villages vidés de leurs occupants, qui ont jugé mieux de se réfugier dans les milieux sécurisés.
“Il est temps que ces groupes déposent les armes. L’État doit assumer ses responsabilités et garantir la sécurité de tous les citoyens”, a-t-il fait savoir.
La société civile appelle urgemment au déploiement de forces régulières pour restaurer l’autorité de l’État et permettre le retour des déplacés dans leurs localités d’origine.
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste extrêmement instable. Depuis plusieurs années, cette région est le théâtre de violences récurrentes impliquant des groupes armés locaux et d’origine étrangère.
Dieu-Merci Mumbere



























