La zone de santé de Lubero, au Nord-Kivu, a enregistré 6 cas suspects de la fièvre charbonneuse, appelée “anthrax”, depuis la première quinzaine du mois d’avril 2025. Cette information a été communiquée par le docteur Kamala Baroti Hubert, inspecteur territorial de la pêche et de l’élevage, et confirmée par le médecin-chef de la zone de santé de Lubero.
L’inspecteur territorial de la pêche et de l’élevage indique qu’une des personnes suspectes est décédée, tandis que trois autres ont été référées à la clinique de l’Université catholique du Graben (UCG) en ville de Butembo. Docteur Kamala explique que ces quatre personnes avaient manipulé la carcasse d’une vache qui serait morte de cette maladie.
“Juste après son avortement, la vache est morte. Neuf jours après, nous avons constaté que quatre (4) personnes ayant manipulé sa carcasse étaient admises aux soins. Elles ont présenté des symptômes similaires à ceux de l’anthrax, selon les informations reçues au niveau de la zone de santé. Les autres ont été conduites aux cliniques universitaires de l’UCG”, explique-t-il.
L’information a été confirmée à RTPA.CD ce mercredi 23 avril par le médecin-chef de la zone de santé de Lubero. Docteur Mumbere Musivirwa Cyrille précise que deux autres cas suspects de cette fièvre charbonneuse ont été notifiés dans l’entité après les quatre signalés dans la première quinzaine d’avril.
“Nous avons déjà enregistré 6 cas suspects d’anthrax, dont un décès. Dans un premier temps, il s’agissait de quatre cas, dont un décès. Trois ont été référés aux cliniques universitaires à Butembo. Ensuite, deux autres cas suspects sont partis de la communauté pour des soins à l’UCG sans passer par nos structures sanitaires locales”, a-t-il déclaré.
Le responsable de la zone de santé de Lubero rassure quant au suivi des contacts des cas suspects. Docteur Cyrille précise que des échantillons ont déjà été prélevés et envoyés à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa pour analyses. Il attend les résultats de l’INRB pour confirmer ou infirmer l’apparition de cette maladie dans l’entité.
Pendant ce temps, l’inspecteur territorial de la pêche et de l’élevage alerte sur un autre cas suspect d’une vache qui serait atteinte de cette maladie. Il appelle les éleveurs à faire preuve de plus de vigilance et à respecter les mesures préventives.
Didy Vitava et Claudine Mulengya




























