Dans son adresse à nation, lundi 30 juin à l’occasion du 65ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a indiqué que son gouvernement ne cassera d’exiger justice pour les atrocités commises dans l’Est du pays, même si l’accord de paix a été signé avec le Rwanda, pays agresseur, depuis maintenant de décennies.
« Nous continuerons à exiger que justice soit rendue aux victimes et que les responsables des atrocités répondent de leurs actes », a déclaré tout haut le président Félix Tshisekedi.
Par ailleurs, il a, dans le même discours, noté que l’accord signé à Washington ouvre des perspectives inédites. Il augure une aire de paix durable, de coopération régionale et de prospérité partagée tout en encourageant à la reconstruction de nos communautés, à revitaliser nos économies et à restaurer la dignité de chaque Congolais.
Cependant pour le chef de l’État, cette paix, aussi précieuse soit-elle, reste fragile, et exige un engagement plus que indéfectible de la part de tout citoyen congolais, du gouvernement et de ses partenaires internationaux, afin de contribuer à sa consolidation.
Revenant sur l’accord de Washington, le président Félix Tshisekedi l’a qualifié “d’une promesse de paix” pour les populations les plus particulièrement touchées par diverses formes d’atrocités, notamment celles de Goma, Bukavu, Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Lubero, Ituri, et de toute les localités martyrisées par la guerre.
« Notre ambition reste sans équivoque : rétablir pleinement l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et œuvrer à l’instauration d’une paix réelle, durable et partagée dans toute la sous-région. Les attentes de nos populations sont immenses, notamment celles de l’Est de notre pays qui ont trop longtemps souffert », a martelé Félix Tshisekedi.
Il convient de rappeler que l’accord signé le vendredi dernier, sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique, ouvre la voie à une phase déterminante du processus de pacification de la partie orientale de la RDC qui inclut la démobilisation et la réinsertion conditionnelle des ex-combattants.
« Nous abordons donc cette ultime phase du processus avec détermination, dans le respect de notre souveraineté et des aspirations légitimes de notre peuple. Les prochaines étapes vont aboutir à la démobilisation, la réinsertion conditionnelle et, au cas par cas, des ex-combattants à travers le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRS), et enfin à la reconstruction des régions jadis affectées par les conflits armés », a ajouté le Président Tshisekedi.
Et à lui de conclure que les avancées diplomatiques jusqu’ici réalisées s’inscrivent dans une dynamique plus large de reconquête et de l’affirmation de la souveraineté de la RDC, de redéploiement de son influence et de la reconstruction de la confiance internationale envers la RDC.
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